Enthousia N°2 est en ligne !

Bonjour à toutes et tous !

Enthousia N°2  est en ligne ! avec toutes les créations de nos contributrices et contributeurs !

SAISON 2 (JANVIER 2018)

Édito

 

Voici donc le numéro 2 d’Enthousia, il existe, il est en ligne, et c’est une pure offrande, un vrai geste collectif vers d’autres humains, vivant sur d’autres terres, avec d’autres émotions que les nôtres, mais, diable, pourquoi arrive-t-on si peu à authentiquement se partager ?

Après maintes péripéties inhérentes à ce genre d’aventure (“les débuts sont toujours difficiles”, disait quelqu’un de rusé), voici des expériences diverses tentant de dire quelque chose de l’être-au-monde en 2017-2018.

La phrase inspiratrice de ce numéro, chers visiteurs, chères visiteuses, est une phrase détournée du Zarathoustra de Nietzsche :

“J’aime les grands contemplateurs parce qu’ils sont les grands adorateurs, les flèches du désir vers l’autre rive.”

09h00, 06 janvier 2018. On vient de basculer dans une nouvelle année riche en promesses d’aube. J’écris cet édito à Saint-Sébastien, Donostia pour les intimes ; il pleut à verse, c’est bon, ça me rappelle d’où je viens. De ma large fenêtre je vois courir un dalmatien flamboyant… des inscriptions dans le sable (S. + D.) d’amoureux timides… la colline au Christ statufié… mais surtout l’océan fougueux, sauvage. Une vingtaine de surfeurs bravent la houle, recherchent l’angle d’attaque de ces vagues puissantes qui apporte leur bonheur.

Le bonheur c’est apprendre à s’oublier, n’est-ce pas ? (et non pas s’affirmer ni se singulariser). En ces temps d’accélération vertigineuse, Enthousia embrasse la mutation en cours en jetant un œil vers le présent, gardant un pied nécessaire dans la belle et vaste tradition.

Tout le monde tâtonne dans le noir.

S’abandonner à la force vitale, créatrice,
cultive l’indispensable sentiment de liberté.

On accueille donc dans ce numéro de nouveaux artistes, notamment le texte du poète essentiel Jean-Frédéric Kirjuhel, mais aussi, par exemple, les contributions musicales du jeune compositeur/improvisateur Thomas Vergracht et de la chanson avec la soprano Angèle Rose mais aussi Pierre Grisar ; toujours l’accueil à des femmes, par des poésies de poétesses douées, et puis ma correspondance infinie avec l’écrivain Raphäel Denys, la prière de Maximilien Friche, Nunzio d’Annibale déphasant Dylan, ainsi que bien d’autres créations…

Accueillons chaque parole qui libère l’âme humaine.

Bonne visite !
Et bienvenue aux petits derniers.
Je file déguster une paella y vado beber un vaso de vino tinto…

David Atria

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Bonne visite !

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Crédit peinture : Isabelle Valdelièvre

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